Par Nathalie N. (elle tient à préserver son anonymat tant ce que vous allez lire pourrait vous faire râler si vous êtes sous la pluie). Une expérience incroyablement banale chez nous mais o combien bienfaisante et exceptionnelle : manger un sandwich à midi ! Mais pas n’importe où ! À l’Almanarre messieurs dames !


Préambule

Jeudi 14 février 2019, ciel bleu, pas de vent, température extérieur 20 °.


Le pitch : manger un sandwich !

Ce midi, Julien nous a dit :
«Allez les filles, on va manger un sandwich à l’Almanarre»

Yes !
Bonne idée. Il se prend un peu pour « Bosley et ses drôles de dames », mais on est fair-play.  1 heure au soleil pendant la pause déjeuner, ça ne se refuse pas.


Back in the 80’s

 

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On s’installe sur la petite terrasse du Funboard Center à l’Almanarre. Sandwichs commandés, je vais marcher sur la plage.

Flashback ! (comme dans la chanson du groupe Imagination) – Et oui, je n’ai plus 20 ans, les souvenirs reviennent… Les soirées du Robinson (mon premier amoureux ♥ ), la chasse aux trésors sous-marin au-dessus de l’ancien comptoir Grec Olbia avec mon cousin Christian, la pêche aux « Petits Gornots » (je ne peux plus les appeler autrement depuis que ma fille les a rebaptisés ainsi à l’âge de 3 ans)

Et ce fameux jour où j’ai raté le bus pour remonter au lycée ! 3 kilomètres à pied, je suis arrivée avec 1 heure de retard en cours, avec en prime un méga coup de soleil sur les épaules (heureusement que Pronote n’existait pas, ma mère aurait lancé une alerte générale !)

Peu de monde le midi. Quelques baigneurs timides, même en hiver. Et un lieu magique pour la pause déjeuner.


Je suis bien !

Bref, je vous raconte un peu de ma vie, pour en venir à l’essentiel : quelle merveille cette plage ! Le village de Giens à gauche, le promontoire du Mont des Oiseaux à droite et tout droit en face, l’îlot des Fourmigues.

Je suis bien ! Les pieds plantés dans le sable, le soleil rougit mes « gautas » (les joues en provençal). Je respire.
Si je pars sur la gauche, 4 km de balade sur la plage s’offre à moi ! Le murmure des vagues, le cri des « Gabians », les rires des enfants …
Si je pars à droite, je vais longer la piste cyclable, prendre de la hauteur et dominer la baie. Voir plus loin avant de redescendre vers le village de Carqueiranne et cette petite impasse qui mène à la mer : exclusif et confidentiel !

Quel bonheur, à l’heure où les constructions envahissent le littoral, celui-ci a été protégé. Quel que soit le temps, la lumière, le cadre n’est jamais le même, tout en étant toujours le même. Et pour cela je dis MERCI.

NB : je vous raconterai la prochaine fois l’île de la Redonne, que j’appelle depuis toujours l’île aux lapins !

Partie de pêche aux Petits Gornots en face de l’île aux lapins (seule Nathalie M. comprend cette légende)