La presqu’île de Giens

Début août, la blogueuse Itinera Magica a découvert la presqu’île de Giens, ses plages paradisiaques, ses criques et ses grottes, et elle est tombée sous le charme. Elle y a découvert des salins remplis d’oiseaux, un village provençal ravissant, une vue imprenable sur le bleu et une côte sauvage à découvrir en kayak. Voyage sur la quatrième île d’or – celle que la côte n’a pas voulu laisser partir.

Est-ce encore Hyères, est-ce déjà la mer ? Le beau village de Giens donne un peu le tournis, comme si on avait déjà pris le large. Partout l’eau l’encercle et l’embrasse, partout ce sont de petites calanques, des ports ravissants logés entre les rochers (le port de la Madrague, le port du Niel), et des points de vue où l’azur infini éblouit. Et pourtant la côte le retient avec ses deux bras de sable : le double tombolo de la presqu’île de Giens, un phénomène naturel exceptionnel. Entre les deux tombolos, c’est un paysage de marins salants où le ciel se reflète à l’infini, et où des centaines d’oiseaux viennent trouver refuge.

La visite ornithologique des salins permet de rencontrer ces créatures gracieuses qui ont choisi de faire escale à Hyères, flamants, avocettes, hérons, aigrettes, tadornes, et bien d’autres encore. Le long des tombolos, les plages sont d’une beauté rare : on y marche longtemps sans perdre pied, comme si on pouvait s’avancer jusqu’aux îles d’or, et l’eau est si transparente que les poissons ne peuvent se soustraire à nos regards curieux.

L’Almanarre, la Bergerie, la Badine, autant de plages idylliques qui font d’Hyères une destination balnéaire hors pair. Mais par jour de mistral, le visage de la presqu’île change soudain : soudain, les kite surfs et les planches à voile sont de sortie, et trouvent un terrain de jeu fabuleux. Vous ne maîtrisez pas la subtilité des voiles tendues, mais vous rêvez de découvrir la presqu’île de Giens par la mer ?